Algérie : des indicateurs commerciaux dans le vert mais…

Un début de diversification économique, la montée des prix du pétrole et, surtout, la flambée de la demande de gaz, suffiront-ils à redresser en profondeur une économie algérienne très perméable aux aléas de la conjoncture ? Décryptage.

L’industrie pétrogazière contribue à plus de 85 % de la balance commerciale positive enregistrée au premier semestre 2022,Station-service d’Alger, en avril 2020. © Ramzi Boudina/Reuters

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Publié le 1 août 2022 Lecture : 3 minutes.

Alger aurait-il réussi le pari d’inverser la tendance ? Lourdement affectée par le double choc lié à la pandémie de Covid-19 et celui du renversement du marché pétrolier depuis le début de 2020, l’économie algérienne bénéficie d’une nette amélioration de sa conjoncture.

Hausse des cours du brut, accroissement de la demande européenne en gaz, pour un pays producteur dont la rente pétrolière est la principale source de recettes publiques, les voyants semblent être passés au vert pour engranger les revenus. Ainsi, la Direction générale des douanes a récemment publié un rapport semestriel encourageant. La balance commerciale algérienne affiche en effet 5,6 milliards de dollars d’excédent au premier semestre cette année, contre 1,34 milliard de déficit l’an dernier. Les exportations du pays ont crû de près de 50 % depuis le début 2022.

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