Faux diamants : pourquoi un ministre centrafricain risque la prison en Corée du Sud
Accusé d’escroquerie, Aristide Briand Reboas a été interpellé le 6 juillet à Séoul. Il fait l’objet d’une enquête de la police sud-coréenne et s’est vu interdire de quitter le territoire. Précisions.
Voici désormais plus de trois semaines que le ministre de la Jeunesse, Aristide Briand Reboas, poursuit son séjour, forcé, en Corée du Sud. Alors qu’il participait à un séminaire de l’International Youth Fellowship, au côté de son collègue centrafricain de l’Enseignement supérieur, Jean-Laurent Syssa-Magalé, l’ancien patron des services de renseignements de Centrafrique a en effet été interpellé par la police sud-coréenne.
Selon nos sources, il est accusé d’avoir vendu à un ressortissant sud-coréen, en 2018, quelque 500 000 dollars de faux diamants, prétendument issus de la coopérative minière qu’il possède en Centrafrique. Aristide Briand Reboas nie ces accusations, mais les autorités sud-coréennes n’en ont pas moins confisqué son passeport diplomatique et, après l’avoir libéré sous caution, l’ont placé en résidence surveillée dans un hôtel. Il n’est donc à l’heure actuelle plus libre de ses mouvements.
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