« Elle sera la voix de l’Algérie et sera sa vitrine dans le monde », promettait Salim Aggar, l’ex-directeur de la cinémathèque d’Alger devenu directeur général d’AL24 News, lors de la cérémonie de lancement de la chaîne, à l’hôtel Marriott le 1er novembre 2021. La date choisie n’est pas fortuite. Elle coïncide avec la commémoration de la 67e année du déclenchement de la guerre de libération nationale.

Huit mois après son lancement, le bilan est pourtant mitigé pour AL24 News. La première chaîne internationale de télévision algérienne ne parvient pas à se distinguer avec un contenu foncièrement différent des multiples chaînes télévisées privées ou publiques. Avec 500 000 abonnés et plus de 300 000 mentions « j’aime » sur sa page Facebook, force est de constater qu’elle n’a pas su capter l’attention des Algériens.

Six mois avant le lancement d’AL24 News, l’ancien ministre de la Communication Ammar Belhimer avait donné le ton : « Le projet de création d’une chaîne de télévision internationale constitue un axe majeur du programme du président Abdelmadjid Tebboune. »

« La grande guerre de l’information »