Diplomatie : Michel Djotodia, persona non grata

Les temps sont durs pour Michel Djotodia, président autoproclamé de la Centrafrique, qui doit faire du forcing pour s’imposer sur la scène régionale.

Michel Djotodia, le président centrafricain. © AFP

Michel Djotodia, le président centrafricain. © AFP

Publié le 8 août 2013 Lecture : 1 minute.

Alors qu´un rapport du Pentagone daté du 2 juillet et classé Top Security No. 1 (J.A. s´en est procuré une copie) s´inquiète ouvertement de ce qu´il perçoit comme une influence soudanaise (et, indirectement, iranienne) sur l´ex-rébellion Séléka, au pouvoir à Bangui, au point de prédire l´apparition d´un « hub de subversion au coeur de l´Afrique », Michel Djotodia, le président centrafricain autoproclamé, fait le forcing pour se faire reconnaître sur la scène régionale. Exclu d´un sommet à Yaoundé, en juin, sur décision de Paul Biya, il est parvenu à s´imposer à une réunion des chefs d´État de la région des Grands Lacs, le 30 juillet à Nairobi. Non sans avoir subi une vexation au passage : il a dû attendre une heure dans son avion immobilisé sur le tarmac de l´aéroport avant que le protocole kényan se décide à l´accueillir. Pendant ce temps, François Bozizé, son prédécesseur, séjourne discrètement en France pour des raisons familiales. Précisément, entre la région parisienne, où sa première épouse se soigne depuis plus de six mois, et la ville de Tours, où réside la seconde.

>> Lire : "Centrafrique : Michel Djotodia, du maquis aux lambris"

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