Afrique centrale : tempête à la BEAC après de nouveaux soupçons de népotisme

La Banque des États de l’Afrique centrale est à nouveau au cœur d’une vive polémique liée au processus de recrutement de ses agents. Accusé de népotisme, le gouverneur tchadien Abbas Mahamat Tolli est dans la tourmente. Jeune Afrique livre les détails de l’affaire.

Le Tchadien Abbas Mahamat Tolli est gouverneur de la BEAC depuis près de cinq ans et demi. © Fernand Kuissu pour JA

Publié le 3 août 2022 Lecture : 4 minutes.

Dans un courrier daté du 1er août et adressé au gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, le Centrafricain Hervé Ndoba a instruit “de surseoir, de manière immédiate, [au] processus de recrutement” en cours au sein de l’organisation. Président du comité ministériel de l’Union monétaire d’Afrique centrale et actuel patron du conseil d’administration de la BEAC, celui-ci explique prendre cette décision en réaction à “des situations dont il est certain qu’elles portent indubitablement et gravement préjudice à l’image de la Banque”.

Hervé Ndoba réagit plus précisément aux derniers soupçons nés de l’organisation du concours de recrutement des agents d’encadrement supérieur de la BEAC. Les épreuves écrites du concours ont eu lieu le 28 mai, et les entretiens oraux des candidats admissibles devaient se tenir à Paris et à Yaoundé du 29 août au 4 septembre prochains. Seulement, de forts soupçons de népotisme sont venus entacher la crédibilité de la première phase.

Abbas Mahamat Tolli fait de la résistance

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