Algérie : Khalida Toumi, les dessous d’une libération
Libérée le 27 juillet alors qu’elle venait d’être condamnée à quatre ans de prison ferme, l’ex-ministre de la Culture se remet difficilement d’une détention de près de trois ans.
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Khalida Toumi, ancienne ministre algérienne de la Culture. © Nacerdine ZEBAR
Aucun communiqué du parquet ou de la défense. Ce 27 juillet, seule une photo publiée sur la page Facebook de Ramdane Youssef Tazibt, membre de la direction du Parti des travailleurs (PT), et un court texte annoncent la libération provisoire de l’ex-ministre de la Culture et porte-parole du gouvernement sous Abdelaziz Bouteflika, Khalida Toumi.
Dans sa maison à Alger, elle est entourée de la secrétaire générale du PT Louisa Hanoune et de l’ancienne sénatrice Zohra Drif, ses amies qui l’ont soutenue pendant sa détention.
La nouvelle a surpris dans la mesure où la libération de l’ancienne ministre intervient une vingtaine de jours après sa condamnation par la cour d’appel d’Alger à quatre ans de prison.
Durant les différentes étapes de la procédure judiciaire, plus d’une dizaine de demandes de liberté provisoire adressées par la défense, ainsi que les nombreuses requêtes transmises au chef de l’État Abdelmadjid Tebboune étaient restées lettre morte.
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