Maroc : les Skalli, chevaliers des arts et des lettres

« Pouvoir, business, religion… Bienvenue chez les Fassis ! » (3/3). Descendants de Hussein, l’un des petits-fils du Prophète, les Skalli ont naturellement investi le champ religieux, avant que nombre d’entre eux n’optent pour les arts et les lettres.

De g. à dr., Faouzi Skali, Ali Skalli Husseini et Nouzha Skalli. © Montage JA; DR; Alexandre Dupeyron pour JA

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Publié le 11 août 2022 Lecture : 3 minutes.

Issus d’un lignage d’aristocrates étrangers, les Skalli ont, dit-on, occupé d’importantes fonctions administratives en Sicile sous le règne des Fatimides (Xe-XIe siècles). Descendants du prophète Mohammed par son petit-fils Hussein, certains ajoutent « Husseini » à leur nom. Cette filiation leur vaut le statut très envié de chorfa, dont ils tirent une certaine influence religieuse.

Au XIIe siècle, après deux cent cinquante ans de domination islamique, la Sicile tombe aux mains des rois normands. « Les Husseini durent partir en exil en Andalousie, où ils se mirent à porter le nom de Skalli [« Siciliens »], raconte Mouna Hachim. De là, certains prirent la direction du Maroc dès le règne des Almohades et s’y ramifièrent en trois branches principales : les Sebti [de Sebta, Ceuta], les Tahiri [du nom de leur ancêtre, Moulay Taher] et les Skalli à proprement parler. »

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