Côte d’Ivoire-Mali : la difficile médiation de l’ONU pour la libération des soldats ivoiriens

Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, sa numéro deux Amina Mohamed et l’envoyé spécial pour l’Afrique de l’Ouest Mahamat Saleh Annadif sont à pied d’œuvre pour trouver une solution à la crise diplomatique née de l’arrestation des 49 Ivoiriens à Bamako. Détails d’une mission délicate.

Des soldats des forces spéciales ivoiriennes, lors d’un entraînement militaire contre le terrorisme connu sous le nom de Flintlock, près du camp de base de Loumbila, à Jacqueville, en Côte d’Ivoire, le 17 février 2022. © Sylvain Cherkaoui/AP/SIPA

Publié le 12 août 2022 Lecture : 2 minutes.

Le tandem de diplomates ouest-africains aura fort à faire. La vice-secrétaire générale des Nations unies, la Nigériane Amina Mohamed, et l’envoyé spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, le Tchadien Mahamat Saleh Annadif, ont en effet pris à bras-le-corps l’épineux dossier des 49 soldats ivoiriens détenus depuis le 10 juillet à l’École de gendarmerie de Bamako. Ceux-ci font déjà l’objet d’un intense bras de fer entre la Côte d’Ivoire et le Mali.

Le 9 août, les deux représentants de l’ONU se sont ainsi rendus à Abidjan à la demande du secrétaire général des Nations unies, le Portugais António Guterres, bien décidé à user de son influence et qui avait déjà missionné son adjoint, Jean-Pierre Lacroix, au Mali le 24 juillet. Amina Mohamed et Mahamat Saleh Annadif ont été reçus dans la capitale par Alassane Ouattara, assisté de Fidèle Sarassoro, son directeur de cabinet.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Mali : Macky Sall à Bamako pour rencontrer Assimi Goïta

Contenus partenaires