Mali : Macky Sall à Bamako pour rencontrer Assimi Goïta

Le président en exercice de l’Union africaine est attendu ce lundi matin dans la capitale malienne où il doit s’entretenir avec le chef de la junte. Une visite « d’amitié et de travail » qui intervient au lendemain de l’inculpation de 49 soldats ivoiriens par la justice malienne.

Macky Sall, président de la République du Sénégal et président en exercice de l’Union africaine. © Romain Gaillard/REA

Publié le 15 août 2022 Lecture : 1 minute.

Macky Sall, qui est attendu ce lundi matin à Bamako, y sera accueilli par Assimi Goïta. Les deux hommes doivent ensuite s’entretenir au cours d’un échange à huis clos au palais présidentiel, avant un déjeuner officiel. Le président en exercice de l’Union africaine et le président de la transition malienne ont par ailleurs prévu de tenir une conférence de presse commune à l’issue de leur rencontre.

Soldats ivoiriens

Cette « visite d’amitié et de travail », la première du président de l’Union africaine au Mali depuis la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020, intervient dans un contexte tendu entre les autorités maliennes et l’organisation panafricaine. Parmi les nombreux sujets à l’ordre du jour, le cas des 49 soldats ivoiriens arrêtés le 10 juillet sera au cœur des discussions.

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Le vendredi 12 août, les soldats ivoiriens, détenus depuis plus d’un mois à Bamako, ont été inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État » et placés sous mandat de dépôt. Abidjan assure qu’ils étaient en mission pour l’ONU dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et exige leur libération.

Négociations difficiles

La négociation semblait pour l’instant la voie privilégiée pour obtenir la libération de ces soldats, arrêtés à leur arrivée à l’aéroport de Bamako. Le Togo joue le rôle de médiateur entre la Côte d’Ivoire et le Mali, mais les premières négociations, le 28 juillet à Lomé, n’ont pas permis d’enregistrer de progrès.

Selon une source proche des discussions engagées sous l’égide du Togo, citée par l’Agence France-Presse, « les discussions pourtant avancées ont buté sur certains points, ce qui peut expliquer ce retour judiciaire en force dans le dossier ». « La justice va continuer son travail, mais les négociations vont continuer aussi », a-t-elle ajouté.

Avec AFP

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