Automobile : au Maroc, une transition vers l’électrique à marche forcée
Le royaume multiplie les projets pour profiter de l’essor des voitures « écologiques » en Europe, son principal marché. Au niveau local, les ventes de véhicules électriques connaissent un net bond, mais restent négligeables, faute d’infrastructures et d’incitations des autorités marocaines.
Au moment où l’industrie automobile mondiale est en plein virage vers l’électrique, le royaume tente d’ores et déjà de se positionner comme futur hub régional. « Le Maroc a une capacité totale de production de 700 000 voitures, dont une partie conçue pour être en mesure de faire assez facilement la transition vers l’électrique », explique à Jeune Afrique le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.
Ce virage est d’autant plus nécessaire que l’Europe, vers lequel le pays exporte 90 % de ses véhicules, a adopté l’année dernière une nouvelle réglementation pour mettre fin à la vente de voitures thermiques neuves dès 2035. « C’est un grand défi pour l’industrie automobile marocaine, mais nous disposons d’une visibilité assez longue jusqu’à cette échéance », estime Mohamed Ouzif, consultant en automobile et administrateur de l’Association marocaine pour l’industrie et la construction automobile (Amica).
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- L’arrestation du PDG du groupe CHO secoue l’huile d’olive tunisienne
- Chez Itoc au Sénégal, les enfants de Baba Diao revisitent la gouvernance du groupe
- Carburant en Afrique : pourquoi les exportateurs mondiaux jouent des coudes pour a...
- Sénégal : à quoi doit servir la nouvelle banque de la diaspora ?
- Mali, Burkina, RDC, Afrique du Sud… Haro sur le néocolonialisme minier !