Madagascar : les militaires veillent au grain
Pour l’instant, le commandement de l’armée malgache ne compte pas intervenir dans la crise politique. Mais la base pourrait s’avérer plus remuante.
![Soldats partisans de Andry Rajoelina. © Alexander Joe/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/07/01/001072013163659000000sodlatmadagaok.jpg)
Soldats partisans de Andry Rajoelina. © Alexander Joe/AFP
« Pour l’instant, il n’est pas question que les forces armées interviennent dans le processus politique. Mais les politiciens ne manifestent aucune volonté de sortir de la crise. On attend, on observe, mais si les choses dégénèrent, nous prendrons nos responsabilités », confie un général trois étoiles. Les états-majors de la gendarmerie et de l’armée (13 000 hommes chacun) sont sur la même longueur d’onde, leurs responsables étant en contact quasi permanent. En revanche, quelque 600 « colonels sans travail », autrement dit sans affectation, posent un vrai problème. « Ils sont dans la nature, et personne ne les contrôle, admet un général. Ils pourraient décider de prendre le pouvoir. Heureusement, beaucoup sont incompétents. »
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