Fares Koussay El Heni, l’avocat tunisien qui regarde vers le sud
À la tête du département Afrique du cabinet londonien Eversheds Sutherland, ce spécialiste du droit des affaires compte parmi les premiers praticiens du continent. Et entend élargir encore davantage son réseau panafricain.
Loin des Berges du lac à Tunis, de Londres ou de Paris, ses terrains de jeu habituels, c’est aux États-Unis que l’avocat d’affaires Fares Koussay El Heni passe une partie de l’été. Au programme, pas vraiment des vacances – même si son épouse française l’accompagne avec leur jeune fils – mais un « tour » de ses grands clients sur la côte Est ou en Californie.
C’est que le managing partner d’Eversheds Sutherland El Heni, l’un des principaux cabinets d’affaires tunisiens, aux coté notamment de Ferchiou & Associés et de Meziou Knani & Khlif, que la moitié de son activité s’exerce avec des groupes américains. « Avec la crise, je n’ai pas rencontré certains clients outre-Atlantique depuis près de trois ans. C’est l’occasion aussi de leur expliquer la situation politico-économique tunisienne, qui n’est pas toujours bien comprise, même si elle est désormais relativisée au vu des événements en Ukraine ! » explique Fares Koussay El Heni. Inscrit aux barreaux de Tunis et de Paris, il compte parmi les premiers praticiens du continent et figure à la 18e place ex aequo du “100 Legal Powerlist”, le classement de l’Africa Business+ et Jeune Afrique des 100 avocats d’affaires, paru en juin.
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