L’Occident, le pétrole et nous – Par Stéphane Ballong

Alors que les pays développés font peu d’efforts pour réduire leurs émissions de gaz à effets de serre, l’Afrique, continent le moins pollueur de la planète doit continuer à produire et à utiliser des hydrocarbures. D’autant plus qu’aucune économie au monde ne s’est industrialisée sans ces énergies fossiles.

Le champ offshore de Bouri, à 130 km des côtes libyennes. © REUTERS/Ismail Zitouny.

JAD20220711-Tribune-RDC-Gécamines-StéphaneBallong Stéphane Ballong
© Vincent Fournier pour JA

Publié le 22 août 2022 Lecture : 3 minutes.

En novembre prochain, Charm el-Cheikh, célèbre cité balnéaire de la péninsule du Sinaï autrefois prisée par Hosni Moubarak, accueillera la 27e session de la Conférence des parties (COP 27). L’édition 2022 de cette grand-messe internationale consacrée à la lutte contre le réchauffement climatique sera, nous dit-on, particulièrement africaine. Non seulement parce qu’elle se tiendra sur le continent – la dernière fois, c’était à Marrakech, en 2016 –, mais surtout parce que les dirigeants africains, qui « joueront à domicile », sont, semble-t-il, déterminés à se faire entendre, notamment sur la question des énergies fossiles.

Galvanisés par la perspective de renflouer leurs caisses – les prix du pétrole et du gaz restant élevés sur les marchés internationaux –, les pays producteurs – ou futurs producteurs – sont globalement sur la même ligne : l’Afrique doit continuer à produire des hydrocarbures et à les utiliser plus longtemps que le reste du monde.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Crise du pétrole en Afrique : qui gagne ? Qui perd ?

Contenus partenaires