Chakib Alj (CGEM) : « Il faut rendre la Zlecaf porteuse de croissance et d’emplois »

Zone de libre-échange continentale africaine, contexte post-Covid, business avec Israël et gestion de la succession dans les groupes familiaux… Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc revient sur les grands enjeux du secteur privé du royaume.

Chakib Alj, président de la CGEM à Casablanca, au Maroc, le 10 janvier 2020. © Chakib Alj (Maroc), President de la CGEM à Casablanca, le 10 janvier 2020. Yassine Toumi pour JA

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Publié le 22 août 2022 Lecture : 6 minutes.

À peine élu à la tête du patronat marocain en 2020, Chakib Alj, 57 ans, a eu à gérer un secteur privé terrassé par la pandémie, en particulier celui du tourisme. Pendant deux ans, l’homme a porté, via la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) la voix des entreprises privées auprès du gouvernement, ce qui a permis au secteur de traverser la crise sans trop de dégâts.

Mais le répit ne fut que de courte durée, car le patron de Cap Holding, présent entre autres dans la minoterie, la production de charcuterie, le transport et l’hôtellerie, est déjà sur plusieurs fronts pour obtenir de nouvelles mesures de soutien. Le tout en continuant à accompagner l’expansion économique du royaume en Afrique mais aussi en Israël, son nouvel allié.

Jeune Afrique : Crise du Covid-19, perturbations des chaînes d’approvisionnement à cause de la guerre menée par la Russie en Ukraine… Comment l’État et la CGEM accompagnent-ils les entreprises pour faire face à cette situation ?

Chakib Alj : Les perturbations des chaînes de valeur mondiales, dues à la pandémie et exacerbées par le conflit entre l’Ukraine et la Russie, ont impacté toutes les économies du monde. L’économie marocaine n’est pas en reste : importateur d’un ensemble d’intrants et de produits finis, le royaume subit de facto les conséquences directes de ces bouleversements, qui se traduisent par un certain nombre de difficultés pour les entreprises marocaines.

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