Centrafrique : Bozizé SDF ?

Depuis son départ forcé de Bangui, François Bozizé peine à trouver une terre d’accueil. L’ex-président centrafricain est devenu, même pour son ami sud-africain Jacob Zuma, un hôte bien encombrant.

Buste abandonné du président déchu, à Bossembélé. © AFP

Buste abandonné du président déchu, à Bossembélé. © AFP

FRANCOIS-SOUDAN_2024

Publié le 19 juin 2013 Lecture : 1 minute.

Indésirable en Afrique du Sud, où il comptait se rendre depuis le Kenya, l’ancien président François Bozizé n’était toujours pas de retour à la mi-juin dans la villa louée à Yaoundé, au Cameroun, où il a entamé son exil après son renversement, le 24 mars. La perspective de son arrivée à Johannesburg a suscité un tollé au parlement sud-africain, obligeant Maite Nkoana-Mashabane, la ministre des Affaires étrangères, à préciser que, à la demande des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), l’ancien maître de Bangui n’y serait pas accueilli.

Autre raison pour laquelle Bozizé n’est plus persona grata chez son ami Jacob Zuma : les services de renseignements sud-africains surveillent attentivement l’activité de petits groupes d’exilés centrafricains qui ont prévu d’organiser à Durban le congrès fondateur d’un « mouvement politique à caractère révolutionnaire » destiné à lutter contre « les fondamentalistes musulmans au pouvoir à Bangui ». Reste à savoir est passé celui dont le portable camerounais est désormais injoignable. « Il a quitté Nairobi pour rentrer à Yaoundé via Kampala ; sachez que le président Museveni, lui, ne l’a jamais lâché », assure un membre de la famille Bozizé. Voire.

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L’oeil de Glez, du 06 juin 2013. © Glez

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