Burundi : y aller (en Centrafrique) ou pas

Le président congolais Denis Sassou Nguesso insiste pour que le Burundi participe à la force de la Ceeac présente en Centrafrique. La réponse de Pierre Nkurunziza se fait attendre.

Le président burundais Pierre Nkurunziza hésite à envoyer des soldats en Centrafrique. © AFP

Le président burundais Pierre Nkurunziza hésite à envoyer des soldats en Centrafrique. © AFP

ProfilAuteur_TshitengeLubabu

Publié le 7 juin 2013 Lecture : 1 minute.

Au mois de mai, Denis Sassou Nguesso, le président congolais, avait dépêché à Bujumbura Basile Ikouébé, son ministre des Affaires étrangères, pour discuter avec le président Nkurunziza de l’éventuelle participation de cinq cents soldats burundais à la force de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), déployée en Centrafrique (où le Congo vient pour sa part de dépêcher deux cents hommes supplémentaires). Bujumbura avait promis d’examiner la question.

Or, après la rencontre Sassou-Nkurunziza en marge du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, il apparaît que le Burundi n’est pas convaincu de la pertinence d’une présence militaire en Centrafrique. D’autant que son armée, composée d’une vingtaine de milliers d’hommes, est déjà présente en Somalie et à Haïti. Et qu’elle est censée participer à la sécurisation des élections de 2015. Sassou se rendra à Bujumbura à la mi-juin pour une visite de quarante-huit heures. Parviendra-t-il à convaincre son hôte ?

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