Maroc-Tunisie : le Sahara au cœur de la crise diplomatique
La présence de Brahim Ghali, le président sahraoui accueilli à Tunis par le président tunisien Kaïs Saïed dans le cadre de la Ticad, a déclenché une crise diplomatique entre les deux pays. Rabat voit, en arrière-plan, des pressions venues d’Alger.
« Le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international et l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et de l’efficacité des partenariats ». Prononcée le 20 août par le roi Mohammed VI dans le cadre d’un discours officiel, cette phrase en forme d’avertissement aura mis moins d’une semaine avant de connaître son premier champ d’expérimentation. Et c’est le pays du président Kaïs Saied qui en a fait les frais. Le 26 août, le royaume a en effet annoncé le rappel de son ambassadeur en Tunisie – mesure dont la réciprocité a été appliquée dès le lendemain par cette dernière. Depuis, les deux États frères du Maghreb se regardent en chiens de faïence.
Incongruité
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