Le Japon va réclamer un siège permanent pour l’Afrique à l’ONU

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida s’est engagé dimanche 28 août lors d’un sommet Japon-Afrique à Tunis à « remédier à une injustice historique » et à faire pression pour que le continent obtienne un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.

L’empereur japonais Naruhito, l’impératrice Masako et des membres de la famille royale lors d’une cérémonie du thé avec des chefs d’État africains ayant participé à la Ticad 7, le 30 août 2019, au palais impérial de Tokyo. © Pool for Yomiuri/AP/SIPA.

Publié le 28 août 2022 Lecture : 1 minute.

« Pour agir de façon efficace » et consolider la paix et la sécurité en Afrique, « il est urgent de remédier à l’injustice historique » de l’absence d’un siège permanent pour l’Afrique à l’ONU, a déclaré Fumio Kishida, lors de la Conférence de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad). Testé positif au Covid, ce dernier a été contraint de rester au Japon et s’exprimait par visioconférence.

« Le Japon va renforcer son partenariat avec l’Afrique » et, l’an prochain, quand il sera au Conseil de sécurité avec un siège non permanent (2023 et 2024), il plaidera pour une réforme de l’ONU et l’obtention d’un siège permanent pour le continent, a-t-il poursuivi. Ce sera « un moment de vérité pour les Nations unies », a dit Fumio Kishida.

la suite après cette publicité

Réforme du Conseil de sécurité

« Il est urgent de renforcer l’ONU à travers une réforme du Conseil de sécurité », a-t-il dit. Le Conseil de sécurité comprend 15 membres, dont cinq permanents (États-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne), les autres postes étant occupés par rotation de deux ans par les autres pays membres.

Le Premier ministre japonais a remercié l’Union africaine et la Cedeao pour « leurs médiations dans la prévention des conflits », estimant qu’il faut aussi « régler les problèmes transfrontaliers ». Le Japon offrira ainsi une aide concrète de 8,3 millions de dollars pour la région du Liptako-Gourma, à cheval sur Mali, Burkina Faso et Niger, pour « développer une bonne coopération entre les résidents et les autorités locales » et « améliorer les services administratifs à destination de 5 millions d’habitants de cette zone ».

Avec AFP

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires