Entre Laurent et Simone Gbagbo, une lutte pour le leadership de la gauche ivoirienne
Après avoir fondé le FPI ensemble dans les années 1990, chacun des membres de ce couple mythique de la scène politique ivoirienne est désormais à la tête de son propre parti. Et pourrait affronter l’autre lors des élections à venir.
C’est dans une ambiance festive, au rythme d’une chanson diffusée en son honneur, que Simone Ehivet Gbagbo fait son entrée. À 73 ans, elle conserve son dynamisme et n’hésite pas à esquisser quelques pas de danse, sous les applaudissements d’un public conquis. Ce 20 août après midi, des centaines de partisans et d’organisations proches de l’ancienne première dame participent au lancement officiel de son parti, près d’un an après le lancement de son Mouvement des générations capables (MGC). Et, sans surprise, Simone Gbagbo en prend la tête. Elle est ici dans son élément, et ne manque pas de le rappeler. Dans le discours qu’elle livre après son investiture, elle souligne son combat « trois décennies plus tôt » pour la démocratie et le multipartisme : « Oser défier les braises ardentes du parti unique pour revendiquer la liberté d’expression et d’obédience politique relevait de l’utopie. Cependant, nous, camarades, amis, frères et sœurs de cette époque-là, venus d’horizons divers, même en nombre réduit, nous y avons cru ! »
Humiliée devant les caméras
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