Mali : espace aérien sous contrôle

Reconnaissance, renseignement, appui… La défaite des jihadistes n’a pas émoussé la surveillance aérienne du Mali par l’armée française.

Mirage 2000 D français survolant le Mali, 12 janvier 2013. © ECPAD/AFP

Mirage 2000 D français survolant le Mali, 12 janvier 2013. © ECPAD/AFP

Publié le 31 mai 2013 Lecture : 1 minute.

En pleine phase de sécurisation des opérations, l’armée française maintient au Mali un dispositif aérien important. « Nous continuons d’assurer des vols de reconnaissance, de renseignement et d’appui aux troupes terrestres, précise le général Jean-Jacques Borel, commandant le JFACC AFCO [Joint Forces Air Component Command de l’Afrique centrale et de l’Ouest], depuis le site de Lyon-Mont Verdun. Nous préparons par ailleurs la relève progressive de nos troupes [3 800 hommes] par les forces africaines intégrées à la Minusma. »

Six Rafale sont actuellement basés à N’Djamena, trois Mirage 2000D à Bamako, trois drones, des ravitailleurs et des avions de transport au Mali et dans la sous-région. Côté malien, l’armée de l’air dispose de Tetras, avions de type ULM utilisés pour la reconnaissance, et d’un hélicoptère MI24 de fabrication russe qui a mené des opérations de renseignement dans la forêt de Wagadou, près de la frontière mauritanienne. Des Alpha Jet nigérians basés à Niamey interviennent enfin en appui aux troupes nigériennes déployées dans la région de Ménaka et d’Ansongo. Les avions africains n’ont pas de missions offensives. 

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