Mali : pourquoi la composition du futur organe de gestion des élections fait déjà débat
Pas encore achevée, la désignation, par tirage au sort, des membres de l’Autorité indépendante de gestion des élections est dénoncée par la classe politique et la société civile.
Sept sièges à pourvoir, 14 noms tirés au sort sur une liste qui en comptait 172, et déjà, pour les élections à venir au Mali, des craintes de favoritisme. Le 22 août, Me Alhousseyni Diop, huissier-commissaire de justice de Bamako, a sélectionné aléatoirement huit représentants de la classe politique et six membres de la société civile. Sept hommes et sept femmes, choisis à l’aveugle et dont la moitié seulement finira par siéger au sein du collège de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE).
Au total, l’instance directrice de l’AIGE doit compter 15 membres, en poste pour un mandat de sept ans, non renouvelable. Huit d’entre eux ont déjà été nommés directement par les autorités ; les sept autres devront donc leur pupitre au hasard. En théorie, du moins.
Une loterie peu démocratique
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