Togo : MSC seul maître à bord au port de Lomé, ou presque
Début 2023, le groupe Bolloré va céder ses activités logistiques en Afrique à l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC). Une cession qui va conforter l’hégémonie de ce dernier dans la capitale togolaise, devenue le premier port à conteneurs d’Afrique de l’Ouest.
Togo : le prix de la stabilité
À mi-parcours du quatrième mandat de Faure Essozimna Gnassingbé, Lomé semble résister aux crises régionales et internationales. Jeune Afrique analyse les raisons de cette résilience et décrypte les défis que le pays devra relever, à court et à moyen terme.
Principale porte d’entrée et de sortie du commerce international du Togo, le Port autonome de Lomé (PAL) a intégré en 2021 le « One Hundred Container Ports », se classant premier port à conteneurs d’Afrique de l’Ouest et quatrième du continent, mais aussi deuxième plateforme de transbordement des marchandises conteneurisées en Afrique subsaharienne, derrière Durban.
Avec la cession, qui doit être finalisée d’ici à la fin du premier trimestre 2023, des activités africaines du groupe français Bolloré Transport Logistics (BTL) au géant italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC), premier armateur mondial, c’est toute la chaîne logistique togolaise qui entre dans une nouvelle ère, avec, en toile de fond, le développement de la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), inaugurée en juin 2021, à une vingtaine de kilomètre de Lomé.
Un demi-milliard d’euros d’investissements
Ces dernières années, l’activité du PAL n’a cessé de croître, le volume global traité enregistrant une hausse de 38,4 % de 2019 à 2021, année où il s’est établi à 23,6 millions de tonnes. Une tendance qui fonde certains observateurs à estimer que le PIB généré dans la zone portuaire représenterait désormais plus de 50 % du PIB national.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Togo : le prix de la stabilité
À mi-parcours du quatrième mandat de Faure Essozimna Gnassingbé, Lomé semble résister aux crises régionales et internationales. Jeune Afrique analyse les raisons de cette résilience et décrypte les défis que le pays devra relever, à court et à moyen terme.
Les plus lus – Économie & Entreprises
- Doublé par la junte au Mali, Maroc Telecom restera-t-il dans le pays ?
- Chez Itoc au Sénégal, les enfants de Baba Diao revisitent la gouvernance du groupe
- Carburant en Afrique : pourquoi les exportateurs mondiaux jouent des coudes pour a...
- « Neuf des vingt pays qui présentent les taux de croissance les plus forts au mond...
- Sénégal : à quoi doit servir la nouvelle banque de la diaspora ?