Il était une fois BNP Paribas, pilier du capitalisme français en Afrique
La banque française, dont les activités sur le continent remontent à près d’un siècle et demi, vend ses dernières filiales majeures en zone CFA. La fin d’une époque ?
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Joël Té-Léssia Assoko
Joël Té-Léssia Assoko est journaliste spécialisé en économie et finance à Jeune Afrique.
Publié le 12 septembre 2022 Lecture : 3 minutes.
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Conjoncture délicate, souveraineté à conquérir, création impérative d’un marché commun, besoin urgent de réformes… Tels sont les défis que doivent relever les acteurs d’un secteur indispensable à l’essor du continent.
Dans quelques mois, l’aventure de BNP Paribas en Afrique subsaharienne francophone sera achevée, avec le bouclage de la vente de ses deux dernières grandes filiales – en Côte d’Ivoire et au Sénégal. L’héritier du Comptoir national d’escompte de Paris – ex-parrain des « banques coloniales » créées dans les années 1850 pour « transformer en liquidités les indemnités obligataires accordées aux propriétaires ayant perdu la “propriété” de leurs esclaves », notait l’historien français Hubert Bonin – aura vécu au rythme des avancées et – peut-être – du déclin d’un certain capitalisme français en Afrique.
Du Sénégal au Zaïre
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