13 personnalités qui ont marqué 2013
Nouveaux arrivants en politique, hommes d’affaires aux appétits continentaux, personnalités controversées… Plusieurs figures ont marqué l’actualité économique en 2013. En-voici une sélection.
2013 : le bilan économique de JA
Le tycoon sénégalais Yérim Sow, via son groupe Teyliom, a mis sur pied le groupe Inaugure Hospitality, basé à Barcelone, ainsi que sa filiale de gestion Mangalis.
Il entend investir 315 millions d’euros dans la construction de 2 200 chambres et suites réparties sur 15 hôtels dans 13 pays africains.
En janvier, Ciments d’Afrique, la société d’Anas Sefrioui, inaugurait le chantier d’une cimenterie au Burkina Faso. En 2013, le patron du numéro 1 de la promotion immobilière au Maroc a également signé avec le gouvernement congolais pour la construction de 640 logements sociaux. Par ailleurs, un accord a été conclu avec les autorités ivoirienne pour la construction de 2 600 logements dans a capitale économique du pays.
Son concurrent direct, Alami Lazraq – patron d’Alliances – a quant à lui signé avec le gouvernement ivoirien pour la construction de 10 000 logements sociaux et 4 000 logements moyen et haut standing
Daouda Bakary" class="caption" style="margin: 4px; border: 0px solid #000000; float: left;" />En politique, Oumar Tatam Ly a été nommé Premier ministre au Mali. Il est le principal concepteur du programme économique du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), arrivé au pouvoir en août dans un contexte de crise.
En RD Congo, le versement du salaire des fonctionnaires a été confié aux banques dans tout le pays, alors que pendant des années des comptables dépêchés par le gouvernement partaient avec des valises pleines d’argent liquide qu’ils remettaient en mains propres. Une initiative d’Augustin Matata Ponyo, le Premier ministre, qui a engagé bien d’autres réformes, dans les secteurs de l’éducation, de l’agriculture, des transports ou encore des dépenses publiques.
Au Maroc, Moulay Hafid Elalamy, le puissant patron du groupe Saham est devenu l’un des ministres du gouvernement Benkirane II, et pas des moindres.
Son portefeuille comprend à la fois l’industrie, le commerce, l’investissement et l’économie numérique. Son groupe a par ailleurs levé 100 millions d’euros auprès du français Wendel, contre 13,33 % du capital.
Agriculture, logement, énergie, financement… autant de questions sur lesquelles s’est penchée Ngozi Okonjo-Iweala, la ministre nigériane des Finances, en 2013.
Au cours de cette année le NIgeria a confortablement levé 1 milliard de dollars sur les marchés financiers internationaux, une émission obligataire sursouscrite quatre fois.
Du côté des scandales, Laurence Do Rego est celle par qui la polémique Ecobank éclate. La directrice des finances et du risque avait estimé dans une lettre adressée à la Securities and Exchange Commission nigériane (SEC) que le conseil d’administration de la banque « n’opère pas dans l’intérêt des actionnaires ».
C’est ainsi que Thierry Tanoh, devenu directeur général en janvier, s’est vu accusé de tentatives de manipulations comptables et de s’être octroyé un bonus sans autorisation. Et quelques semaines plus tard Laurence Do Rego était suspendue. Une décision motivée, officiellement, par la découverte qu’elle n’avait pas le diplôme d’expert-comptable certifié dont elle se prévalait.
Ex-ministre et proche du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, Chakib Khelil s’est vu visé par un mandat d’arrêt international pour une affaire de corruption liée au groupe pétrolier Sonatrach dont il était le PDG dans les années 2000. C’est ce que la justice algérienne baptisera « l’affaire Sonatrach 2 ».
Autre homme d’affaires accusé de corruption, le Franco-israélien Beny Steinmetz, qui est au coeur d’une enquête menée par le FBI et le Bureau britannique des fraudes graves. Sa société minière helvétique, BSGR, est soupçonnée d’être mêlée au versement de pots-de-vin à des dirigeants guinéens pour obtenir la concession du gisement du Simandou.
Aliko Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique, a quant à lui annoncé la signature d’un prêt bancaire de 3,3 milliards de dollars destiné à financer la construction de la plus grande raffinerie de pétrole d’Afrique.
Le projet, d’un montant total de 9 milliards de dollars, dont 3 milliards financés en fonds propres par Dangote Industries, comprend, outre la raffinerie, la construction d’usines d’engrais et de prétrochimie.
Dans le secteur maritime, Dominique Lafont, le « Monsieur Afrique » de Bolloré, fait partie de ceux qui ont marqué l’année 2013. Bolloré Africa Logistics (BAL) a remporté l’appel d’offres pour l’exploitation du terminal roulier du Port autonome de Dakar.
Par ailleurs, le consortium composé de Bolloré Africa Logistics (BAL), APMT et Bouygues a remporté la gestion du second terminal à conteneurs d’Abidjan (TC2). Une attribution qui a été vivement contestée par les concurrents ainsi que par Jean-Louis Billon, le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME.
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