Sénégal : l’opposition peut-elle choisir le futur président de l’Assemblée nationale ?

Galvanisés par leurs scores aux élections législatives du 31 juillet, les adversaires de Macky Sall espèrent porter leur candidat au perchoir. Encore faudrait-il qu’ils parviennent à présenter un front uni face à la majorité.

Barthélémy Dias et Ousmane Sonko. © Sylvain Cherkaoui pour JA; Clément Tardif pour JA

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Publié le 2 septembre 2022 Lecture : 4 minutes.

C’est la « dernière bataille » des législatives, et elle n’est pas de tout repos. Depuis la validation des résultats définitifs du vote du 31 juillet dernier, pouvoir et opposition se livrent une lutte acharnée pour le poste de président de l’Assemblée nationale. Il (ou elle) sera élu(e) à bulletin secret le 12 septembre prochain, lors de la première session parlementaire, laquelle sera présidée par le doyen des députés, Abdoulaye Wade, assisté des deux benjamins de l’Assemblée. L’ancien président devrait néanmoins céder sa place à son suppléant, comme cela avait été le cas en 2017.

Macky Sall part avec une longueur d’avance. Le chef de l’État est parvenu à remporter de justesse – une majorité absolue qui devrait, en toute logique, lui assurer le contrôle du perchoir. Mais ses adversaires n’ont pas dit leur dernier mot. Voilà plusieurs semaines déjà que l’inter-coalition Yewwi Askan Wi (YAW)-Wallu Sénégal s’active pour « retourner » les députés de la majorité.

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