Sénégal : pseudo-scoop à la française

Les imprécisions d’un article du « Point » au sujet d’accusations de corruption visant Jacques Chirac et Idrissa Seck prêtent à confusion.

Idrissa Seck est accusé d’avoir trahi Abdoulaye Wade en 1999 au profit d’Abdou Diouf. © Georges Gobet/AFP

Idrissa Seck est accusé d’avoir trahi Abdoulaye Wade en 1999 au profit d’Abdou Diouf. © Georges Gobet/AFP

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Publié le 16 mai 2013 Lecture : 0 minute.

Le Point a « révélé » sur son site web qu’en 1999 Idrissa Seck aurait « reçu 100 millions de F CFA » (150 000 euros) du président français Jacques Chirac pour trahir Abdoulaye Wade « au profit de son ami de toujours, Abdou Diouf ». L’hebdomadaire parisien laisse entendre que cette accusation, démentie par l’avocat Robert Bourgi, cité dans ledit article, vient d’être formulée, depuis sa prison, par Karim Wade, et qu’elle a provoqué « un électrochoc » au Sénégal. En réalité, cette déclaration prêtée au détenu le plus célèbre du pays avait été répercutée par un quotidien sénégalais… en septembre 2011 ! De la résurrection des scoops en pleine Ascension.

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