Mali : comment Wagner compte faire main basse sur des mines d’or

En échange du déploiement de ses mercenaires sur le terrain, la société militaire privée russe demande trois gisements situés dans le sud du pays. Ils sont pourtant exploités par des entreprises canadiennes et australiennes. Révélations.

Des forces de sécurité affiliées à la Russie autour du siège du parti du président Faustin-Archange Touadéra, à Bangui, le 4 janvier 2021. © NACER TALEL/Anadolu Agency via AFP

BENJAMIN-ROGER-2024

Publié le 7 septembre 2022 Lecture : 2 minutes.

Plus de neuf mois après l’arrivée de ses premiers mercenaires au Mali, en décembre 2021, Wagner n’a pas encore commencé à y exploiter de mines – comme elle le fait en Centrafrique – afin de se rétribuer à la hauteur de ce qui avait été initialement convenu avec les autorités de transition : 10 millions de dollars par mois, contre le déploiement d’environ 1 200 hommes sur le terrain.

Confrontée aux difficultés de paiement de son client malien jusqu’à la levée des sanctions de la Cedeao à l’encontre de celui-ci, en juillet, la société militaire privée russe entend désormais trouver une solution pérenne et lucrative. Laquelle passe, notamment, par les mines d’or du pays. Selon nos informations, Wagner a chargé deux géologues russes de faire fructifier ses activités minières sur les rives du fleuve Niger.

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