Télécoms : comment lire le recentrage de MTN en Afrique
L’opérateur ne contrôle plus de filiales au Moyen-Orient. Une région qu’il a volontairement décidé de délaisser pour se concentrer sur le continent, qui lui offre davantage d’opportunités à long terme.
C’était l’opérateur numéro un du pays mais aussi le principal fardeau de son propriétaire. En août dernier, MTN a annoncé avoir reçu une offre de rachat de 35 millions de dollars pour sa filiale en Afghanistan et ses quelque 2,3 millions de clients. Si le nom de l’acheteur n’a pas été dévoilé, les discussions sont sur le point d’aboutir.
Après avoir cédé le Yémen, en novembre 2021, et confié sa filiale syrienne aux autorités locales la même année, la dernière opération de la marque jaune poussin confirme sa volonté de se retirer définitivement du Moyen-Orient, une région qui lui aura causé de nombreux soucis.
Travailler dans ces zones risquées lui vaut notamment d’être poursuivi à Washington pour violation de la loi antiterroriste américaine en Afghanistan. En décembre 2019, un collectif de soldats et de familles de soldats ont accusé l’opérateur d’avoir soutenu financièrement les talibans entre 2009 et 2017 afin de continuer d’opérer en sécurité. Le groupe d’origine sud-africaine a toujours nié ces allégations.
Réduire l’exposition aux risques
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