Maroc : Fassi Fihri, le retour

À l’initiative du roi Mohammed VI, son conseiller Taïeb Fassi Fihri a multiplié les déplacements pour parvenir à faire plier les États-Unis sur le mandat de la Minurso. Une efficacité qui contraste avec l’immobilisme du gouvernement marocain sur le sujet.

L’ancien chef de la diplomatie marocaine, Taïeb Fassi Fihri, à Rabat, en octobre 2011. © Abdelhak Senna/AFP

L’ancien chef de la diplomatie marocaine, Taïeb Fassi Fihri, à Rabat, en octobre 2011. © Abdelhak Senna/AFP

Publié le 3 mai 2013 Lecture : 1 minute.

Ancien ministre des Affaires étrangères et actuel conseiller du roi, Taïeb Fassi Fihri a joué un rôle crucial dans le retrait, le 24 avril, de la proposition américaine au Conseil de sécurité de l’ONU visant à inclure un mécanisme de surveillance des droits de l’homme dans le mandat de la Minurso au Sahara occidental. À l’initiative de Mohammed VI, qui a par ailleurs téléphoné au président Obama en ce sens, « TFF » s’est rendu à Londres, Moscou et Pékin, avant d’atterrir à New York à la veille de l’ouverture des discussions. Un succès diplomatique qui met en lumière l’absence du gouvernement sur ce dossier.

« Contrairement à ce qu’on croit, rien ni personne n’empêchait le Premier ministre et son ministre des Affaires étrangères de prendre leurs responsabilités et d’aller à l’ONU pour plaider la cause », explique un proche du Palais, qui s’étonne qu’Abdelilah Benkirane ait choisi de se rendre au même moment à Nouakchott pour une réunion de la commission mixte maroco-mauritanienne, alors que Saadeddine El Othmani était absorbé par le jeu des questions-réponses au Parlement.

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