Affaire des militaires ivoiriens : le discret appel téléphonique de Ouattara à Guterres
Afin de maintenir la pression sur Bamako, le président ivoirien s’est tourné vers le secrétaire général des Nations unies. La suite des négociations, avec Jeune Afrique.
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Alassane Ouattara et António Guterres, en février 2020 à Abidjan. © DIRCOM/PR CIV
Depuis l’arrestation, à Bamako le 10 juillet, de 49 soldats ivoiriens pour « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État », Alassane Ouattara (ADO) active tous ses réseaux pour tenter de trouver une issue à cette affaire. Ses efforts se concentrent désormais sur les 46 militaires encore détenus, après la libération de trois d’entre eux le 3 septembre.
C’est à ce sujet que le chef de l’État ivoirien s’est entretenu par téléphone le 7 septembre avec António Guterres, dont il est proche – un appel qui aurait dû avoir lieu le 8, mais que le secrétaire général des Nations unies a avancé en raison d’un déplacement au Pakistan. Et ADO a été très clair sur le sort de ses compatriotes.
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