Mort d’Elizabeth II : Sassou Nguesso, Kagame, Bongo… Qui assistera aux funérailles de la reine ?
Les obsèques de la souveraine britannique auront lieu à Londres dans la matinée du 19 septembre. Et beaucoup de présidents africains seront présents à cet événement mondial.
Les funérailles d’État d’Elizabeth II, les premières depuis la mort de Winston Churchill en 1965, auront lieu à 10 h GMT ce 19 septembre à l’abbaye de Westminster, avant que la reine ne soit inhumée lors d’une cérémonie privée à la chapelle Saint-Georges du château de Windsor.
Près de 2 000 invités sont attendus à ces obsèques, retransmises dans le monde entier : des membres de la royauté, mais aussi environ 500 dignitaires étrangers, dont de nombreux présidents et ministres.
Ceux qui feront le déplacement…
Un certain nombre de chefs d’État africains, dont beaucoup ont rendu publics leurs messages de condoléances, seront présents. Parmi eux, selon les informations de Jeune Afrique, Paul Kagame, Denis Sassou Nguesso, Macky Sall – également président en exercice de l’Union africaine – et Azali Assoumani (lequel sera accompagné de son épouse).
Ali Bongo Ondimba (dont le pays, le Gabon, a intégré fin juin le Commonwealth), Cyril Ramaphosa, Nana Akufo-Addo et William Ruto, tout juste élu à la tête du Kenya, se déplaceront également afin de rendre un dernier hommage à la reine, décédée le 8 septembre en Écosse à l’âge de 96 ans. Des rois ont par ailleurs été invités, dont le souverain des Ashanti, Otumfuo Nana Osei Tutu II, et celui du Lesotho, Letsie III.
… et les grands absents
Parmi les absents : Félix Tshisekedi, Alassane Ouattara, Patrice Talon, Ismaïl Omar Guelleh et Faustin-Archange Touadéra, qui, pour la plupart, se rendront directement à New York pour assister à l’Assemblée générale des Nations unies, dont les débats s’ouvrent le 20 septembre.
La délégation ivoirienne sera conduite par Abdourahmane Cissé, le secrétaire général de la présidence ; Paul Biya et Umaro Sissoco Embaló seront, de leur côté, représentés par leur Premiers ministres respectifs, Joseph Dion Ngute et Nuno Gomes Nabiam ; Félix Tshisekedi par le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso ; Muhammadu Buhari par son vice-président, Yemi Osinbajo, et George Weah par son ambassadrice au Royaume-Uni, Gurly Gibson Schwarz. Le roi Mohammed VI, comme le veut la tradition, devrait envoyer son frère, le prince Moulay Rachid, ou son fils, Moulay El Hassan. Les rois du Maroc n’assistent en effet jamais à des obsèques.
Quant aux chefs d’État des transitions au Mali, en Guinée et au Tchad, il y a très peu de chances qu’ils fassent le voyage. À titre d’exemple, Mamadi Doumbouya n’a pas quitté Conakry depuis le 5 septembre 2021, jour où il a renversé Alpha Condé. Enfin, contrairement à ce qu’énonce une lettre faussement attribuée à Buckingham Palace, selon l’ambassade du Royaume-Uni au Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa a bien été invité aux funérailles. Il sera représenté par son ministre des Affaires étrangères, Frederick Shava.
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