Sénégal : Barthélémy Dias à quitte ou double
Dakar retient son souffle dans l’attente du verdict du procès en appel contre son maire, Barthélémy Dias, qui doit être rendu ce 21 septembre. En cas de condamnation, il pourrait perdre son mandat.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/09/20/jad20220920-ass-senegal-barthelemydias-scaled-1256x628-1663689331.jpg)
Bathelemy Dias, maire de Mermoz et Sacré Coeur à Dakar, le 7 juin 2021. © SYLVAIN CHERKAOUI pour JA
La capitale sénégalaise est-elle sur le point de perdre son maire ? Six mois après son procès en appel, Barthélémy Dias devrait être fixé sur son sort ce 21 septembre. Mis en cause dans la mort par arme à feu d’un nervis du Parti démocratique sénégalais (PDS), le 22 décembre 2011, à quelques semaines d’une présidentielle tendue, celui qui était alors un jeune élu socialiste impétueux est devenu, le 23 janvier dernier, le nouveau maire de Dakar. Membre de la coalition Yewwi Askan Wi, il est aussi l’un des principaux opposants au président Macky Sall, et un candidat possible en vue de la présidentielle de 2024.
Le 2 mars 2022, l’audience en appel n’avait guère été à la mesure de l’enjeu. Pliée en quelques heures, après une intervention limitée à deux minutes du père de la victime, Ndiaga Diouf, et les déclarations de Barthélémy Dias. Un procès bâclé où aucun témoin ne s’était présenté.
Séisme
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »