Tchad : pourquoi le ministre Chérif Mahamat Zene a claqué la porte
Le 19 septembre, le ministre tchadien des Affaires étrangères a rendu publique sa lettre de démission, justifiée selon lui par des interférences dans l’exercice de ses fonctions, entre autres. Une initiative qui a agacé Mahamat Idriss Déby Itno.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/09/20/jad20220920-conf-tchad-demission-cherif-mahamat-zene-1256x628-1663680230.jpg)
Le désormais ex-ministre tchadien des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zene. © IBRAHEEM AL OMARI/REUTERS
C’est peu dire que le président du Conseil militaire de transition (PCMT) Mahamat Idriss Déby Itno, n’a guère apprécié la démission, le 19 septembre, de son ministre des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zene. Tant dans la forme (une lettre rendue publique par le concerné sur son compte Twitter), que dans le fond puisque ce dernier rend explicitement responsable le PCMT des « initiatives et interférences répétitives et intempestives » qui, à l’en croire, auraient réduit son rôle et ses prérogatives à ceux d’« un simple figurant ». À cela s’ajoute le fait que le ministre a démissionné depuis Dubaï et à quelques jours de l’Assemblée générale des Nations unies prévue à New York, où il était censé se rendre pour représenter le Tchad.
Mécontentement
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »