Cameroun : Franck Biya sénateur ?

Le président camerounais Paul Biya n’exclut pas de nommer son fils aîné Franck au Sénat. Une institution dont le président est le deuxième personnage de l’État.

Franck Biya, ou la tentation dynastique ? © DR

Franck Biya, ou la tentation dynastique ? © DR

Christophe Boisbouvier

Publié le 4 avril 2013 Lecture : 1 minute.

À l’approche des élections sénatoriales du 14 avril, le président Paul Biya, 80 ans, n’exclut pas de retenir son fils, Franck, parmi les futurs « sages » qu’il doit désigner. Selon la Constitution de 1996, le Cameroun doit se doter d’un Sénat – ce qui sera chose faite dans quelques jours -, et le président de la République doit nommer trente de ses cent membres.

Franck Biya est le fils de Jeanne-Irène Atyam, décédée en 1992. Son père s’est remarié en 1994 avec Chantal Vigouroux, dont il a eu deux autres enfants, Paul Junior et Anastasie Brenda. Âgé de 42 ans, l’aîné de la fratrie est dans le collimateur de plusieurs associations camerounaises qui le soupçonnent de détenir des biens mal acquis sur le territoire français, où elles menacent de le poursuivre en justice.

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Intérim

Pendant longtemps, Franck Biya s’est consacré uniquement à son métier d’homme d’affaires. Mais à la présidentielle de 2011, lors des meetings de campagne, il est apparu régulièrement au côté de son père. Quand le Sénat sera mis en place, son président deviendra le deuxième personnage de l’État. En cas de décès, de démission ou d’empêchement du chef de l’État, c’est lui qui assurerait l’intérim jusqu’à l’élection d’un successeur…

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