Côte d’Ivoire : « Mon père, Robert Gueï, entre enfin dans l’Histoire »

Vingt ans après son assassinat, l’ex-général putschiste Robert Gueï devrait obtenir le statut d’ancien chef de l’État. Une promesse faite par Alassane Ouattara à sa fille, la députée Mireille Gueï, qui salue « une reconnaissance de la nation. »

Le général ivoirien Robert Gueï, ici photographié le 5 janvier 2000, a été assassiné le 19 septembre 2002. © Clement Ntaye/AP/SIPA

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Publié le 21 septembre 2022 Lecture : 3 minutes.

« Pour moi, c’est la fin d’une longue bataille ». Vingt ans qu’elle attendait ça. Vingt ans qu’elle espérait pour son père « une reconnaissance de la nation ». L’ancien général putschiste Robert Gueï devrait prochainement obtenir le statut d’ancien chef de l’État, a annoncé sa fille Mireille Gueï, lors d’une cérémonie commémorative qui s’est déroulée dans le village natal de son père, Kabakouma, dans la région du Tonkpi (ouest ivoirien), près de la grande ville de Man, vingt ans jour pour jour après son assassinat.

« Une promesse » qu’Alassane Ouattara a formulée le 9 septembre, lors d’une rencontre avec les cadres de l’Union pour la paix et la démocratique en Côte d’Ivoire (UDPCI), le parti fondé par Robert Gueï, et dont sa fille ne doute pas de la concrétisation, par la prise d’un décret. « Le président n’est pas entré dans les détails. À son retour des États-Unis [Alassane Ouattara participe à la 77e Assemblée générale des Nations unies], il doit me recevoir et je saurai à ce moment ce que comporte ce statut. Mais déjà, mon père entre dans l’Histoire de la Côte d’Ivoire dont il avait été effacé. Pour moi, c’est le plus important », se réjouit Mireille Gueï, députée UDPCI.

Un procès « insoutenable »

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