Cedeao : vers de nouvelles sanctions pour le Mali et la Guinée ?
L’organisation ouest-africaine se réunit en urgence ce jeudi en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Plusieurs pays prônent l’adoption de sanctions économiques contre Bamako et Conakry.
Pour une partie des chefs d’État ouest-africains, ce sommet s’annonce comme le moment le plus important de leur séjour new-yorkais. Monté à la hâte et prévu à 17 h 30, heure locale, dans un immeuble qui jouxte le siège des Nations unies, où se déroule la 77e assemblée générale, il doit sceller le sort qui sera réservé aux juntes malienne et guinéenne.
Il est en partie organisé à la demande de l’Ivoirien Alassane Ouattara, de plus en plus agacé par l’impasse dans laquelle se trouvent les négociations autour de ses soldats retenus au Mali depuis la mi-juillet. Si trois femmes ont été libérées au début de septembre, 46 hommes des forces spéciales restent toujours retenus à Bamako, où ils sont accusés d’être des mercenaires et d’avoir voulu tenter de déstabiliser l’État.
« Il est désormais clair pour tout le monde que ce ne sont pas des mercenaires, affirme une source gouvernementale ouest-africaine. Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, l’a dit ; le président de la Cedeao, Umaro Sissoco Embaló, l’a dit. Ces soldats font juste l’objet d’un chantage envers la Côte d’Ivoire, et Alassane Ouattara se sent trahi. »
Étrange signal
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...