À l’ONU, le Mali et la Guinée adoptent des stratégies opposées

Ce samedi 24 septembre, les Premiers ministres malien et guinéen sont montés à la tribune des Nations unies. Tous deux sous la menace de fortes sanctions de la Cedeao, ils ont adopté une attitude très différente.

Le Premier ministre de la Guinée, Bernard Gomou, à la tribune de la 77e Assemblée générale des Nations unies, le 24 septembre 2022, à New York. © AP Photo/Jason DeCrow

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Publié le 25 septembre 2022 Lecture : 3 minutes.

À peine arrivé à New York, vendredi 23 septembre en début d’après-midi, le Premier ministre guinéen, Bernard Goumou, est allé rencontrer son homologue malien, Abdoulaye Maïga. « Jusque-là, ils ne se connaissaient pas personnellement, mais la rencontra a été très cordiale. Nous sommes dans le même bateau, alors on tente d’avancer ensemble », confie un conseiller du premier. La veille, le président de la transition guinéenne, Mamadi Doumbouya, réservait son premier voyage à l’étranger à Assimi Goïta.

Les deux régimes ont des points communs. Tous deux dirigés par des colonels putschistes arrivés au pouvoir depuis peu, Conakry et Bamako font face de concert à l’irritation des pays de la sous-région. Leurs chefs de gouvernement sont tous deux quadragénaires – Bernard Goumou a 42 ans, Abdoulaye Maïga 41 ans.

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