Du Mali au Burkina : le sorcier Macron et les petits démons, par François Soudan
De Bamako à Ouaga, les partisans des juntes au pouvoir affichent des positions pro-russes et anti-françaises pour se donner une posture révolutionnaire. Bien commode quand on tente, comme Abdoulaye Maïga devant l’ONU, de masquer un échec politico-sécuritaire.
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François Soudan
Directeur de la rédaction de Jeune Afrique.
Publié le 3 octobre 2022 Lecture : 10 minutes.
Depuis sa première édition, en 1946, on a entendu à l’Assemblée générale de l’ONU deux types de discours. Ceux – la grande majorité – qui passent inaperçus, prononcés à une heure tardive devant une poignée de délégués somnolents. Et ceux, beaucoup plus rares, dont l’Histoire se souvient de par la densité de leur contenu et la personnalité de leur auteur : Yasser Arafat en 1974, Nelson Mandela en
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