Togo : Jean-Pierre Fabre, Gerry Taama, Agbéyomé Kodjo ou Tikpi Atchadam… Qui incarne vraiment l’opposition ?
Alors que les élections régionales et législatives sont prévues en 2023, les principaux adversaires de Faure Essozimna Gnassingbé peinent à investir le devant de la scène.
Togo : le prix de la stabilité
À mi-parcours du quatrième mandat de Faure Essozimna Gnassingbé, Lomé semble résister aux crises régionales et internationales. Jeune Afrique analyse les raisons de cette résilience et décrypte les défis que le pays devra relever, à court et à moyen terme.
À mi-quinquennat — Faure Essozimna Gnassingbé a été réélu pour un quatrième mandat avec 70,78 % des suffrages exprimés au premier tour le 22 février 2020 –, l’opposition reste déstabilisée et peine à reprendre des forces. D’autant que l’ex-Premier ministre Agbéyomé Kodjo, candidat du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD) et de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), arrivé deuxième à l’issue de la présidentielle avec 19,46 % des suffrages exprimés (contre 0,9 % en 2010), a « pris le maquis » depuis la mi-2020.
Un basculement dans la clandestinité à la suite d’une nouvelle convocation de la justice pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », « diffusion de fausses informations » et « troubles aggravés à l’ordre public », après qu’Agbéyomé Kodjo s’était autoproclamé « président élu ». En mars 2021, depuis son exil, il a officiellement cédé son siège à l’Assemblée nationale.
Hégémonie d’Unir
La réélection de Faure Essozimna Gnassingbé a évidemment conforté le poids de l’Union pour la République (Unir), qui, depuis les législatives de 2018 – boycottées par les principaux partis d’opposition, dont l’Alliance nationale pour le changement (ANC), de Jean-Pierre Fabre –, dispose d’une large majorité de 59 sièges sur 91 à l’Assemblée nationale, sans compter les 18 députés indépendants dont les positions lui sont souvent favorables.
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