Guinée – Procès du 28-Septembre : « Il va y avoir des surprises, des noms vont sortir »
Alors que le procès du massacre du 28-Septembre 2009 reprend ce 4 octobre à Conakry, Cheick Sako revient sur les difficultés à l’organiser lorsqu’il était ministre de la Justice sous Alpha Condé. Il affirme que de nombreuses personnes ont fait obstacle à la tenue de ces audiences.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/10/03/jad20221003-ass-guinee-proces-28-septembre-1256x628-1664814635.jpg)
Cheick Sako, alors ministre guinéen de la Justice, à Conakry le 4 juillet 2015. © BINANI / AFP
Il l’assure aujourd’hui : si cela ne tenait qu’à lui, le procès du massacre du 28-Septembre 2009 se serait ouvert il y a des années, sous la présidence d’Alpha Condé. Mais Cheick Sako, garde des Sceaux de 2014 à 2019, n’y est pas parvenu. « Le fait que certaines personnes inculpées étaient à des postes importants dans l’administration, voire à la présidence, posait problème », lâche-t-il.
Il aura
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »