Loïk Le Floch-Prigent a regagné la France après sa mise en liberté provisoire

Cette fois, c’est la bonne. Loïk Le Floch-Prigent a été placé en liberté provisoire par la justice togolaise. Détenu depuis septembre 2012, il a pris un vol à Lomé, mardi 26 février dans la soirée, et est arrivé à Paris dans la matinée.

Loïk Le Floch-Prigent souffre d’un cancer de la peau. © AFP

Loïk Le Floch-Prigent souffre d’un cancer de la peau. © AFP

Christophe Boisbouvier

Publié le 26 février 2013 Lecture : 1 minute.

Mis à jour le 27/02 à 07h32.

Le Togo a donné son accord à la libération provisoire pour raison de santé de Loïk Le Floch-Prigent, « qui reste à la disposition de la justice togolaise », a précisé le procureur de la République Essolissam Poyodi. Dans la foulée, l’ex-patron du groupe Elf a pris un vol à Lomé, mardi soir, en direction de la France. Il était temps.

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Le 19 février, dans son cachot de Lomé, Loïk Le Floch-Prigent a été victime d’un petit malaise cardiaque. Le mal a été diagnostiqué par le médecin du poste consulaire français. En visite à Paris le 29 janvier, Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu, le Premier ministre togolais, avait déclaré que le président Faure Gnassingbé ne serait pas opposé, si la justice le décidait, à un rapatriement médical de Le Floch, incarcéré depuis septembre 2012 pour complicité d’escroquerie.

L’ex-détenu souffre aussi d’un cancer de la peau qui ronge sa jambe gauche. Le 13 février, un communiqué du Parti socialiste français estimant la démocratie « bafouée » au Togo avait provoqué la colère des autorités et compromis les efforts du consultant Michel Scarbonchi, ex-député européen radical de gauche, lequel, présent à Lomé, avait bon espoir de ramener Le Floch à Paris.

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