RDC : Thierry Michel renonce provisoirement à se rendre à Kinshasa
Le réalisateur belge Thierry Michel ne croit plus pouvoir obtenir rapidement un visa pour se rendre en RDC. Et la solution à son problème n’est même pas du ressort du Premier ministre, Augustin Matata Ponyo.
![Le réalisateur belge Thierry Michel, auteur de « L’affaire Chebeya, un crime d’État ? » © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/02/26/026022013153045000000thiersecalmeoki.jpg)
Le réalisateur belge Thierry Michel, auteur de « L’affaire Chebeya, un crime d’État ? » © AFP
Refoulé à l’aéroport de Kinshasa en juillet 2012, alors qu’il était venu présenter son documentaire L’Affaire Chebeya, un crime d’État ?, le cinéaste belge Thierry Michel a renoncé à se rendre en RDC dans l’immédiat. Début février, il a récupéré le passeport (toujours dépourvu de visa) qu’il avait laissé à l’ambassade de ce pays à Bruxelles, en août 2012. Le 10 février, au cours d’un entretien avec Augustin Matata Ponyo à l’aéroport, à Paris (où le chef du gouvernement congolais faisait escale en provenance des États-Unis), Yamina Benguigui, la ministre française de la Francophonie, a de nouveau plaidé pour qu’un visa soit délivré au cinéaste. Mais celui-ci ne se fait guère d’illusions : « On m’a clairement fait comprendre, explique-t-il, que le Premier ministre n’avait pas autorité sur cette question. »
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