Documentaire – « Sababou » : engagements ivoiriens
Le réalisateur français Samir Benchikh célèbre une Afrique du courage et de l’espoir, à travers le portrait de jeunes gens engagés.
En 2006, le réalisateur français Samir Benchikh part en Afrique réaliser un documentaire, Côte d’Ivoire, journal intime. Il en revient ébloui par « l’engagement farouche » de responsables d’associations qu’il a rencontrés à cette occasion et se promet de retourner tourner un film pour leur rendre hommage. D’où aujourd’hui Sababou – qui signifie « la providence » – qui entend célébrer, loin de tout misérabilisme, une Afrique du courage et de l’espoir. Celle en particulier de jeunes de bonne volonté qui se dévouent pour améliorer le sort de leurs compatriotes, et dont le cinéaste suit caméra au poing le parcours et les combats.
Extrait du documentaire "Sababou".
Comme Rosine Bangali, une adolescente qui anime l’ONG Droits de l’enfant en Côte d’Ivoire, et qu’on va voir mobiliser les lycéens, établissement après établissement, pour obtenir une application en pratique d’un décret interdisant les punitions corporelles à l’école. Ou Michel Yao, militant de la Ligue ivoirienne des droits de l’homme, qui a mis sur pied un projet d’assistance aux détenus non jugés de la prison d’Abidjan.
Parmi ces inlassables acteurs du changement par des actions sur le terrain présents dans le film, un seul personnage déjà fort connu : le populaire chanteur de reggae Tiken Jah Fakoly, qu’on suit jusqu’en Guinée, où il tente vainement, à la veille de la dernière élection présidentielle, de convaincre les deux candidats au second tour – Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé – de participer ensemble à un « concert pour la paix » afin d’apaiser les tensions.
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