L’Afrique subsaharienne doit miser sur l’agriculture, la santé et l’éducation, selon la Banque mondiale

Dans son rapport « Africa’s Pulse », la Banque mondiale exhorte les États africains à réorienter leurs politiques publiques vers des secteurs à impact sur le développement, alors que le ralentissement de la croissance, et le contexte macroéconomique affectent de plus en plus durement le continent.

Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, lors d’une conférence de presse sur les développements du Covid-19, le 4 mars 2020 à Washington, DC. © Samuel Corum/Getty Images/AFP

YARA-RIZK_2024

Publié le 4 octobre 2022 Lecture : 3 minutes.

Issu du dossier

FMI-Banque mondiale : inflation, famine, crise énergétique… Comment éviter le chaos

Les ingrédients d’un scénario catastrophe sont réunis pour faire des assemblées annuelles des deux institutions de Bretton Woods (10-16 octobre), un rendez-vous à fort enjeu. En perspective, le sort des pays en développement, et de l’Afrique en particulier, laquelle dispose des outils pour éviter le pire.

Sommaire

Dans sa nouvelle édition de son célèbre rapport Africa’s Pulse dévoilée ce 4 octobre, la Banque mondiale revoit à la baisse ses prévisions par rapport au mois d’avril dernier. En Afrique subsaharienne, la banque de développement prévoit une décélération de la croissance de 4,1 % en 2021 à 3,3 % en 2022. La faible croissance du revenu par habitant (+0,7 %) pour la région en 2022 est, quant à elle, jugée insuffisante pour atteindre les objectifs fixés de réduction de la pauvreté.

Au 31 juillet, 29 des 33 pays d’Afrique subsaharienne pour lesquels des données sont disponibles présentaient des taux d’inflation supérieurs à 5 %, tandis que 17 pays affichaient une inflation à deux chiffres. Citant les chiffres de son rapport mondial sur les crises alimentaires – actualisé en milieu d’année –, la Banque mondiale rappelle que plus d’un Africain sur cinq souffre désormais de la faim. Le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë a été estimé à 140 millions en 2022, contre 120 millions en 2021. Rien qu’en Afrique de l’Est, 55 millions de personnes seront en situation d’insécurité alimentaire aiguë, contre 41 millions en 2021.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

Dans le même dossier

FMI-Banque mondiale : la faim au menu des assemblées annuelles