L’Afrique subsaharienne doit miser sur l’agriculture, la santé et l’éducation, selon la Banque mondiale
Dans son rapport « Africa’s Pulse », la Banque mondiale exhorte les États africains à réorienter leurs politiques publiques vers des secteurs à impact sur le développement, alors que le ralentissement de la croissance, et le contexte macroéconomique affectent de plus en plus durement le continent.
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Dans sa nouvelle édition de son célèbre rapport Africa’s Pulse dévoilée ce 4 octobre, la Banque mondiale revoit à la baisse ses prévisions par rapport au mois d’avril dernier. En Afrique subsaharienne, la banque de développement prévoit une décélération de la croissance de 4,1 % en 2021 à 3,3 % en 2022. La faible croissance du revenu par habitant (+0,7 %) pour la région en 2022 est, quant à elle, jugée insuffisante pour atteindre les objectifs fixés de réduction de la pauvreté.
Au 31 juillet, 29 des 33 pays d’Afrique subsaharienne pour lesquels des données sont disponibles présentaient des taux d’inflation supérieurs à 5 %, tandis que 17 pays affichaient une inflation à deux chiffres. Citant les chiffres de son rapport mondial sur les crises alimentaires – actualisé en milieu d’année –, la Banque mondiale rappelle que plus d’un Africain sur cinq souffre désormais de la faim. Le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë a été estimé à 140 millions en 2022, contre 120 millions en 2021. Rien qu’en Afrique de l’Est, 55 millions de personnes seront en situation d’insécurité alimentaire aiguë, contre 41 millions en 2021.
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