Guinée : Bernard Goumou, l’anti-Mohamed Béavogui, peut-il faire avancer le dialogue national ?
Le nouveau Premier ministre a été chargé par Mamadi Doumbouya de diriger le « cadre de dialogue national inclusif », déjà boycotté par les principaux partis politiques.
Pour son premier voyage officiel à l’étranger, le nouveau Premier ministre guinéen n’aurait pu rêver meilleure tribune. Le 24 septembre, alors que la Cedeao s’agaçait de la durée de la transition fixée par Mamadi Doumbouya – 36 mois – et annonçait des sanctions contre la Guinée, Bernard Goumou s’exprimait devant l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
L’occasion de défendre les militaires au pouvoir à Conakry et son gouvernement face à la communauté internationale. Pendant dix minutes, le Premier ministre a parlé « gouvernance vertueuse », « nécessité de parer aux dérives du pouvoir », « proposition de chronogramme » et « stabilité du gouvernement ». Avec, de toute évidence, un objectif en tête : rassurer investisseurs et partenaires, tout en réaffirmant la volonté de la Guinée de travailler de concert avec la Cedeao.
Coup de sang
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