Jihadiste français arrêté au Niger : ses amis pouvaient déraper…

Un candidat français au jihad avait été arrêté, le 7 août, à Niamey. Cédric Labo Ngoyi Bungenda, Franco-Congolais de 27 ans, tentait de passer par le Niger pour rejoindre le Mali afin d’y combattre aux côtés d’Aqmi. Après plusieurs mois d’enquête, la police française est en possession de nouveaux éléments.

Les mais de Labo envisageaient des attentats en France. © AFP

Les mais de Labo envisageaient des attentats en France. © AFP

Christophe Boisbouvier

Publié le 14 février 2013 Lecture : 1 minute.

« Ce sont des potes de cité qui se sont cotisés pour payer le voyage de Labo jusqu’à Tombouctou », affirme une source proche des services français à propos des quatre jeunes gens interpellés le 5 février dans la région parisienne. Comme Jeune Afrique l’a révélé en novembre 2012, Cédric Labo Ngoyi Bungenda, 27 ans, ce Français originaire de RDC arrêté à Niamey le 7 août précédent, a aussitôt été rapatrié en France, mis en examen et incarcéré. Après plusieurs mois d’enquête, la police française a identifié le lieu de rassemblement de son petit groupe : une mosquée salafiste de L’Haÿ-les-Roses, près de Paris. Les amis de Labo, dont un Malien et deux Franco-Congolais, avaient renoncé au voyage de Tombouctou, mais envisageaient des attentats en France. « Apparemment, des attentats sur des lieux symboliques, sans tuer de gens, précise notre source. Mais ça pouvait déraper très vite. »

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