Centrafrique : comment Simplice Mathieu Sarandji tente (encore) de contrarier Faustin-Archange Touadéra
Le chef de l’État, décidé à obtenir le droit de se présenter en 2026 pour un nouveau mandat, devrait-il se méfier de son propre camp ? Le président de l’Assemblée nationale mène la fronde en coulisses.
Simplice Mathieu Sarandji (SMS) n’a pas dit son dernier mot. Selon nos sources, le président de l’Assemblée nationale centrafricaine tente de faire de l’hémicycle un vivier de partisans aptes à se mobiliser contre le projet de référendum de Faustin-Archange Touadéra (FAT). Le président, qui a vu son initiative de réécriture de la Constitution retoquée une première fois par la présidente de la Cour constitutionnelle, Danièle Darlan, a en effet prévu d’organiser un vote populaire en début d’année prochaine afin de passer outre.
Mais le 3 octobre dernier, Simplice Mathieu Sarandji a profité de la rentrée parlementaire pour prononcer un discours appelant à respecter les décisions de la Cour constitutionnelle. Des paroles qui ont été interprétées comme un véritable acte de fronde au palais présidentiel. Selon nos informations, le chef de l’État ne décolère pas et s’en est ouvert à plusieurs de ses proches, notamment lors d’entretiens dans sa résidence privée de Damara, au nord de Bangui.
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