L’Espagne a-t-elle toujours un plan pour l’Afrique ?
Madrid tente de garder le cap sur le sud du Sahara. Pas simple, quand la crise énergétique et la guerre en Ukraine accaparent l’attention.
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Nana Akufo-Addo, le président ghanéen, au Foco África, à Madrid, le 29 mars 2021. © Zipi / EFE/ SIPA
« La diplomatie espagnole a, certes, gagné du terrain ces dernières années en Afrique, notamment dans le secteur économique et à la faveur d’une présence entrepreneuriale croissante. Mais d’autres États européens sont bien plus actifs sur le continent », souligne Ainhoa Marín, spécialiste de l’Afrique subsaharienne à l’Institut Elcano (Madrid). « L’Espagne, poursuit la chercheuse, reste essentiellement centrée sur ses thèmes de préoccupation habituels : flux migratoires, coopération, défense, accords de pêche. »
En lançant le Plan Afrique III en 2019, le gouvernement de droite (Parti populaire, PP) de Mariano Rajoy a pourtant doté Madrid d’une véritable politique africaine. En 2021, le programme Foco África 2023 est venu étayer ce plan : il prévoit 250 actions concrètes à réaliser sur deux ans, allant du renforcement des relations diplomatiques et culturelles à l’accompagnement des investissements du secteur privé en Afrique.
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