Grands Lacs : le « no » de Zuma à l’ONU
Le projet d’accord de coopération pour la paix et pour la sécurité de l’ONU dans la région des Grands Lacs n’a pas obtenu l’aval de l’Afrique du Sud.
![Le président sud-africain Jacob Zuma, dont le pays a obtenu la présidence de la Commission de l’UA © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/02/05/005022013140912000000zumaitsashitok.jpg)
Le président sud-africain Jacob Zuma, dont le pays a obtenu la présidence de la Commission de l’UA © AFP
« It’s a shit. » C’est par ces termes peu élégants que l’un des proches conseillers du président sud-africain a qualifié la proposition onusienne d’accord-cadre de coopération pour la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs. Dans le document remis aux neuf chefs d’État de la région, qui étaient censés le signer lors du sommet de l’Union africaine, le 28 janvier, l’ONU propose, pour contrer les rebelles du M23, d’engager une force d’intervention sous les ordres de la Monusco. Les Sud-Africains, qui prévoient d’envoyer des soldats sur le terrain, y sont catégoriquement opposés. La signature a donc été repoussée sine die.
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