Les minerais « verts », une aubaine sous condition pour l’Afrique

Cobalt, nickel, lithium… Pendant que les groupes miniers et les constructeurs automobiles se bousculent pour s’assurer l’accès aux ressources indispensables à la transition énergétique, les pays producteurs africains réclament la création de chaines de valeur locales.

Mine de cobalt et de cuivre à Lubumbashi, en RDC. © Ashley Gilbertson / The New York Times-Redux-REA.

Publié le 2 novembre 2022 Lecture : 5 minutes.

Il y a trois ans, Albert Muchanga profite de sa présence à Mining Indaba, la grand-messe du secteur extractif africain, pour amorcer un dialogue entre deux des principales puissances minières du continent. Le commissaire au développement économique, au commerce, à l’industrie et à l’activité minière de l’Union africaine (UA) nous confie s’être entretenu lors de la conférence, qui se tient au Cap, avec des représentants de la République démocratique du Congo et de la Zambie. Son objectif : que ces États, qui disposent de gisements de métaux essentiels à l’élaboration des batteries des voitures électriques, s’associent pour produire eux-mêmes ces batteries.

Les négociations démarrées à cette occasion aboutissent cette année. En avril, les présidents Hakainde Hichilema et Félix Tshisekedi assistent à la signature à Lusaka par leurs ministres respectifs d’un cadre de coopération bilatérale.

Énergie décarbonée

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